Bonjour à tou(te)s!
Dans l'objectif d'obtenir de la terre saine pour la parcelle en entrant à droite, il y a eu au jardin des Deux Lauriers une réunion avec la Mairie de Paris et L'organisation Main Verte.
Je vous mets ci après :
- un compte rendu que j'ai rédigé,
- le compte rendu de Main Verte
- la réponse d'Alain au mail de Main Verte
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CR de Martin (du jardin) :
Résumé :
-
Illogique de mettre 20 cm de terre saine pour
cultiver des légumes comestibles sur la parcelle en entrant à droite sans
installation particulière.
-
Vraisemblablement trop onéreux de faire une
installation convenable (excavation, géotextile, drainant, géotextile, 60 cm de
terre).
-
On partirait donc sur 5-10 cm de terre / écorce
/ gravier / ou autre à définir, et 25 bac à fabriquer ou à acheter et 15 m3
de terre livrés par la Mairie (voir financements).
-
La Mairie de Paris ne financera pas l’opération,
voir avec la Mairie du 12e pour subvention ou bien faire en auto
financement.
-
Mr Berlain se renseigne sur les prix pour la
terre.
-
Contact intéressants avec l’organisation Main
Verte, avec de nouvelles informations :
o Convention signée à l’ouverture du jardin (dont j'ignorais l'existence)
o On
ne peut pas tout faire dans le jardin et on est tenu d’informer Main Verte pour
un certain nombre de choses.
Personnes présentes :
Nadine
Charvier
Hélène
Jarry
|
Organisation Main Verte
|
Eric Berlain
Angelique
Pilgrain
|
Mairie de Paris, Division 12é, DEVE
|
Ludovic
Martin
Nathan
|
Jardin des Deux Lauriers
|
NB : Mr Berlain et Mme Pilgrain sont bien de la
mairie de Paris, et non de la mairie du 12e, il faut bien
faire la différence entre les deux.
Objectif initial :
Chiffrer les besoins en terre pour l’espace situé à l’entrée
à droite entre l’allée et la petite ceinture, et obtenir cette terre au près
des différentes organisations.
Verdict :
Les différentes options étudiées :
-
Recouvrir la parcelle de terre saine (notre
attente)
-
Mettre des bacs remplis de terre pour les
cultiver (proposition Main Verte)
-
Recouvrir la parcelle soit de terre quelconque,
soit de BRF / broyat / écorce, soit de graviers et mettre des bacs par-dessus
pour les cultiver
D’après Mme Charvier et Jarry, recouvrir cet espace de
terre non polluée pour cultiver des légumes comestibles ne correspond à aucune
logique.
-
Premièrement, l’épaisseur disponible n’est pas
suffisante. En effet, avec 20 cm, « à part des radis … » !
-
Deuxièmement, il est utopique de considérer que
de la terre saine sur de la terre polluée restera saine. Il y a toujours des
contacts et des interactions entre les couches (faune, flore, infiltrations
d’eaux et j’en passe et des meilleures), y compris sur du béton.
Par conséquent, pour répondre à notre attente de
pouvoir cultiver en pleine terre il faudrait un aménagement adéquat comme il a
été fait sur la partie du fond, à savoir :
-
Un décaissement
-
Pose d’un premier géotextile (feutre jardin,
bidime … ?)
-
Pose d’une couche drainante (~10 cm)
-
Pose d’un deuxième géotextile
-
Ajout d’environ 60 cm de terre
Hors un tel aménagement se fait par la mairie de
Paris, avant la signature de la convention avec Main Verte et la mise à
disposition du terrain. Une fois la remise des clés la mairie n’est plus censée
ni intervenir ni financer d’opération.
En sommes, on peut toujours rêver et demander, soit à la mairie de Paris soit la mairie du 12e, de réaliser cet aménagement pour cultiver en pleine terre des légumes comestibles, mais cela semble peu probable que la demande aboutisse étant donnés les moyens à mettre en place, d’autant qu’il y a une dalle de béton et il semble y avoir une cave sous cette parcelle.
En sommes, on peut toujours rêver et demander, soit à la mairie de Paris soit la mairie du 12e, de réaliser cet aménagement pour cultiver en pleine terre des légumes comestibles, mais cela semble peu probable que la demande aboutisse étant donnés les moyens à mettre en place, d’autant qu’il y a une dalle de béton et il semble y avoir une cave sous cette parcelle.
L’organisation Main Verte suggère donc d’installer des
bacs tel que, à même la dalle de béton.
Un compromis serait de recouvrir cette dalle de terre
/ gravier / BRF ou autre, chose à définir, et ensuite de mettre des bacs de
culture. Il serait peut être judicieux de confirmer les chiffres mais on
partirait sur 25 bac de 1m*1m*0,5m soit au moins 15 m3 en prenant en
compte le tassement naturel de la terre, voire 18 m3.
Par ailleurs, coté financement, ça a l’air très mal
parti pour que la mairie de Paris ou l’organisation Main Verte le prenne en
charge. Donc soit on part sur de l’autofinancement, soit on demande à la mairie
du 12e une subvention.
A noter également qu’on est tenus d'informer
l’organisation Main Verte de ce qu’on fait dans le jardin (tag, constructions,
arbres…) dans la mesure où nous avons signé une convention avec eux, et eux
avec RFF. Ils doivent s’assurer qu’il n’y a pas d’utilisation abusive ou
déplacée qui est faite des jardins mis à disposition, et il en va de leur
crédibilité pour obtenir de nouveaux terrains pour les mettre à disposition de
nouvelles associations. Il est recommandé par l’organisation Main Verte de mettre
la convention à disposition dans la cabane.
Il a été mention pendant la réunion d’un appel à
projet dont la réunion de lancement aura lieu à la maison des acteurs du Paris
durable le 5 octobre, sur le thème « créativités et innovations dans
l’aménagement et la gestion des jardins partagés » adressée à tous les
jardins partagés adhérant ou souhaitant adhérer à la charte Main Verte.
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Mail de Hélène Jarry (Main Verte)
Objet : Relevé d'échange réunion JP Claude Decaen
"Bonjour,
Suite à notre réunion de vendredi dernier je vous prie de trouver ci-après un bref relevé d’échange de cette réunion.
Etaient présents : Martin Dronne, Ludovic Blay,
Nathan, Eric Berlouin , Angélique Pilgrain, Nadine
Charvier, Hélène Jarry.
relevé d’échange :
1/ les membres de l’association ont présenté le
projet de l’association consistant à faire un espace pédagogique sur la
zone à droite de l’entrée du jardin, d’où l’idée de décaisser la zone
pour apporter de la terre végétale. Après le
décaissement fait par l’association sur environ 20cm est apparue une
dalle en béton sur l’ensemble de la surface visée.
L’association souhaitait initialement recouvrir
la dalle d’une vingtaine de cm de terre végétale et est en attente d’une
estimation du coût que représenterait l’apport de terre afin de la
soumettre à la mairie d’arrondissement pour une
aide financière.
2/ Il a été rappelé à l’association le cadre de la
convention concernant la culture de comestible dans ce jardin qui
stipule qu’elle doit se cantonner à la zone spécifiquement aménagée à
cet effet au fond du jardin au moment de sa création
et aux bacs hors sol fournis à cet effet. Il a également été donné à
l’association la fiche de synthèse historique concernant le jardin qui
retrace l’historique du lieux afin d’évaluer le risque potentiel de
pollution des sols et fournie des recommandations
en fonction de ces suspicions. D’autre part il s’avère que la présence
de la dalle à l’emplacement visée ne permet pas de réaliser un
aménagement convenable tel que préconisé par la Fiche de synthèse
historique, il faudrait alors la casser .
3 / Au regard de tous ces éléments il a été
conseillé à l’association de s’orienter vers un aménagement en bacs de
cet espace pédagogique. Il a également été expliqué à l’association que
le programme des jardins partagé ne permettait de
financer les aménagements dans les jardins partagé qu’au moment de leur
création, que les aménagements en cours de fonctionnement ne pouvaient
être pris sur l’enveloppe des jardins partagés. Il a été suggéré à
l’association de répondre au prochain appel à
projet des jardins partagés.
4/ Suite aux diverses recommandations l’association
s’oriente finalement vers un aménagement en bacs et estime avoir
besoin de 25 bacs (1x1m) qu’elle se charge de construire mais
souhaiterait l’estimation du cout des 18m3 de terre nécessaires
pour remplir ces bacs ainsi que de 15m3 de BRF destinés a recouvrir la
dalle et à donner un aspect homogène et esthétique autour des bacs.
6/ Bien que le SEJ (Service d’Exploitation des
Jardins) prévoit de faire l’estimatif du coup de la terre, du BRF et de
leur livraison, sans certitude de son financement et de la
disponibilité du SEJ pour la suite des opérations, il est
vivement conseillé à l’association de profiter de l’appel à projet des
jardins partagés pour mener à bien ce projet.
7/ pendant ce rendez-vous a également été évoqué le
souhait de l’association de peindre des fresques sur un des murs
encadrant le jardin. Afin d’officialiser ce projet l’association doit
faire une demande par mail à main verte qui pourra
alors à son tour saisir RFF par voie de note pour en demander
l’autorisation, la ville étant liée par convention à RFF.
Restant à votre disposition.
Bien cordialement,
Hélène Jarry
Chargée de projet - programme des Jardins partagés
DEVE-Agence d'Ecologie Urbaine"-------------
Réponse de Alain (Jardin)
"Bonjour,
Je vous remercie pour ce compte rendu.
Je
tiens à préciser que, j'ai donné quelques informations supplémentaires
aux représentant de la deve par téléphone lors de votre visite. En
particulier, que nous n'étions pas dans le cadre stricte de la
convention car les risques liés à la pollution de la terre n'étaient pas
connus de nous au lancement du projet et nous proposions l'option de
remplacer la terre jusqu'a la dalle. Les représentants de la mairie
avaient donné leur accord pour une éventuelle prise en charge par les
services de la ville.
De plus, et contrairement à ce que vous
avez écrit, l'Association n'a encore pris aucune orientation suite à vos
recommandations. L'éventuelle option de réalisation de bacs peut être
envisagée mais le coût de fabrication doit être estimé et l'association
n'a pris aucune décision sur leur réalisation.
Je pense que nous allons rapidement converger sur le sujet.
En vous remerciant.
Cordialement
Alain bandini"
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